Médicaments anti-obésité : quels impacts sur les industries agro-alimentaires ?

En décembre 2024, une note de N. Fereday (RaboResearch) et un podcast abordaient les impacts, avérés et potentiels, de nouveaux médicaments (analogues de l’hormone de satiété GLP-1), utilisés aux États-Unis pour lutter contre la diabète et l’obésité. Il est rappelé que 40 % des américains sont obèses et que les prescriptions de médicaments originaux (Ozempic pour Novo Nordisk, Zepbound pour Elli Lilly, etc.) concerneraient 1,5 % de la population adulte à la mi-2024. En inscrivant ces médicaments sur la liste des produits en rupture de stock, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a cependant permis leur préparation par les pharmacies de ville, à des prix moins élevés. Au total, plusieurs enquêtes estiment le niveau réel de prescription à 10-12 % de la population, soit 25 à 30 millions de personnes. Selon les distributeurs alimentaires, l’effet coupe-faim aurait déjà des répercussions sur le panier d’achats, avec une légère réduction des quantités, et une réorientation vers une alimentation plus saine. Les entreprises agro-alimentaires ciblent cette clientèle en diminuant les portions ou en ajoutant des protéines pour compenser la perte de muscle. Certaines développent des marques dédiées, comme Nestlé avec Vital Pursuit.

Source : Rabobank

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