Lutte contre les mouches tsé- tsé en Afrique
Trois chercheurs de l’université éthiopienne Haramaya présentent dans le Journal of Veterinary Medicine and Animal Health une étude menée entre novembre 2009 et 2010, dans des régions de l’Ouest du pays, qui précise les types de mouches tsé-tsé (glossines) rencontrées en fonction de différents facteurs tels que la saison, l’altitude et le type de végétation.
Les catégories les plus particulièrement agressives comme glossina morsitans et glossina palipides sont le plus souvent rencontrées dans les zones végétales riveraines de cours d’eau. Les zones les plus touchées sont ensuite la savane, la forêt et enfin les zones cultivées. L’étude propose, afin d’en réduire le coût, un ciblage du plan de contrôle sur les vecteurs les plus redoutables.
Ces insectes, vecteurs des trypanosomes animales, sont considérés comme un des freins au développement de l’élevage en Afrique, du fait des pertes de production induites par ces maladies. Des mesures de contrôle des populations de mouches ont été mises en place dans les pays concernés.
Madeleine Lesage, Centre d’études et de prospective