Place des animaux dans l’épidémie de variole du singe hors d’Afrique

Dans un récent article paru dans le Bulletin de l’Académie vétérinaire de France, une chercheuse de l’Anses s’interroge sur la responsabilité des animaux comme transmetteurs ou réservoirs, pour les cas de monkeypox apparus hors d’Afrique depuis le début de l’année. En effet, les réservoirs animaux de cette zoonose demeurent mal connus, en particulier le rôle des rongeurs. Hors d’Afrique, l’hypothèse d’animaux pouvant être infectés à partir d’humains (zoonose reverse) et devenir ainsi des réservoirs a été émise. Toutefois, en raison des modalités de transmission du virus, il semble très peu probable qu’un animal de compagnie – et a fortiori un animal sauvage – soit infecté de cette manière. En cas d’infection humaine, l’auteure recommande par précaution d’éviter tout contact avec un animal domestique ou sauvage (en particulier les chats, espèce très sensible à d’autres virus varioliques, ou les rongeurs), pendant au moins trois semaines après le début des symptômes.

Source : Bulletin de l’Académie vétérinaire de France

 

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