Certaines espèces sauvages contribuent à la diminution de maladies zoonotiques vectorielles

Un article publié dans les Proceedings of the Royal Society s’intéresse au rôle des prédateurs dans le risque de maladie transmise par les tiques. En effet, les prédateurs peuvent théoriquement réduire la densité des nymphes infectées avec différents agents pathogènes, diminuant ainsi ce risque. L’étude a porté sur 20 parcelles forestières aux Pays-Bas. Les résultats montrent que la charge larvaire sur deux espèces de rongeurs diminue en présence de deux espèces prédatrices, ce qui traduit la capacité de ces dernières à réduire le nombre de tiques alimentées par des hôtes-réservoirs. Ceci suggère que les populations de prédateurs ont des effets en cascade sur le risque de maladie transmise par les tiques. Ce phénomène avait déjà été signalé par une étude de 2012, qui établissait un parallèle entre l’augmentation des populations de cerfs et la recrudescence de cas de maladie de Lyme aux États-Unis.

Source : Proceedings of the Royal Society B Biological Sciences

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