Comparaison de la diversité présente sur les exploitations de cacao au Ghana, en agriculture conventionnelle ou biologique

La forte croissance de la demande mondiale de cacao devrait se poursuivre au cours des dix prochaines années (augmentations attendues de 10 % de la production et de 25 % des prix). Afin d’y répondre, les producteurs ont souvent recours à l’intensification et à l’expansion de leurs exploitations, au moyen de la déforestation. Dans un article de la revue Plos One paru en janvier 2019, des chercheurs comparent différents indicateurs de biodiversité, obtenus par des mesures de terrain sur des exploitations cacaoyères au Ghana, en agriculture conventionnelle ou biologique. Ils montrent que les secondes présentent des milieux plus riches en fleurs, en fruits et en espèces d’arbres. En plus de leur rôle de réservoir de biodiversité, elles sont plus favorables à l’installation d’espèces auxiliaires, permettant un meilleur contrôle des adventices et des nuisibles, ainsi qu’un enrichissement du sol et une meilleure résilience du système aux perturbations (climatiques, par exemple).

Indices de diversité et de richesse spécifiques, mesurés sur les exploitations biologiques et conventionnelles

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Source : Plos One

Source : Plos One

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