Co-combustion de bois dans les centrales à charbon américaines : plus d’emplois à court terme, mais plus d’émissions de CO2 à long terme

Telle est la principale conclusion du Policy Brief récemment publié par la Chaire Économie du Climat sur la base de propositions présentées à la Maison Blanche par FutureMetrics, cabinet de consultants américains spécialisé dans le pellet de bois. En effet, la production d’électricité issue de centrales à charbon est actuellement très concurrencée par les centrales thermiques fonctionnant à partir de gaz de schiste. Or, les emplois mobilisés dans les premières sont trois fois plus importants que dans les secondes. La filière forestière est elle-même en difficulté en raison de la baisse d’activité dans la filière papetière. L’introduction de 10 % de pellets de bois dans les centrales à charbon permettrait de réduire sensiblement les émissions de CO2 du secteur, tout en soutenant l’emploi dans les filières charbon et forêt-bois.

L’auteur du Policy Brief alerte sur les risques d’une telle stratégie à long terme, en particulier pour la transition énergétique et la ressource forestière aux États-Unis. Il admet toutefois que ce type de stratégie puisse être utilisé de manière transitoire en phase d’investissement dans les énergies renouvelables.

Source : Chaire Économie du Climat

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