La protection de la nature doit-elle être économiquement fondée ?

Dans les débats actuels sur l’importance des politiques publiques en matière de conservation des écosystèmes, cet essai de R. David Simson (US Environmental Protection Agency), publié en juin par le Property and Environment Research Center, vient alimenter la controverse de manière stimulante : comment affirmer que les services écosystémiques ont tant de valeur, puisque les recherches publiques peinent à l’évaluer ? Les services rendus par la nature sont-ils tous des biens publics ? Si c’est leur rareté qui fait leur valeur, alors comment justifier l’intérêt économique de préserver en abondance certains biens ?

Deux stratégies de conservation s’opposent : l’option « trames vertes et bleues », avec une dissémination de zones préservées au sein du territoire, ou l’option « réserves », plus étendues mais également repoussées en-dehors des zones les plus peuplées. Quoi qu’il en soit, selon l’auteur, l’argument économique n’est pas aujourd’hui le plus pertinent pour justifier l’intervention publique.

Source : PERC

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