Un quart des cultures mondiales sont déjà menacées par les risques liés à la disponibilité de l’eau

En exploitant les données de sa nouvelle plateforme Aqueduct, le World Resources Institute a publié en octobre 2024 une analyse des risques liés à la disponibilité de l’eau, pour la production agricole et la sécurité alimentaire. Un quart des cultures mondiales sont localisées dans des espaces où l’approvisionnement en eau est très fortement contraint et/ou variable (figure). Trois types de cultures fournissant plus de la moitié des calories consommées dans le monde (riz, blé et maïs) sont particulièrement vulnérables, 33 % d’entre elles étant exposées. En parallèle, la production de calories devrait augmenter de 56 % en 2050 comparée à 2010. 10 pays concentrent plus de 70 % des cultures irriguées confrontées à un stress hydrique élevé, ce qui renforce le risque d’insécurité alimentaire à l’échelle mondiale. Les cultures pluviales sont aussi menacées, du fait de la variabilité des précipitations, qui devrait augmenter de 40 % d’ici 2050.

Zones présentant un risque élevé de stress hydrique et/ou de variabilité de l’approvisionnement en eau pour les cultures
Source : World Resources Institute, à partir des données Aqueduct Food 2024
Lecture : les espaces en rouge foncé correspondent aux zones avec un risque élevé de stress hydrique (au moins 40 % de l’approvisionnement local en eau utilisé pour répondre à la demande des exploitations agricoles, des industries, des centrales électriques et des ménages) et/ou de forte variabilité de l’approvisionnement en eau.

Source : World Resources Institute

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