Les tiques et les rapports à la forêt
Ph. Hamman et A. Dziebowski (sociologues, université de Strasbourg) ont mené une enquête sur les représentations des tiques et des maladies à tiques parmi les usagers de la forêt. Leurs résultats sont présentés dans un article paru en octobre 2024 dans la Revue forestière française. En Argonne, les chercheurs ont rencontré des agents de l’Office national des forêts (ONF), des chasseurs, agriculteurs, membres d’associations sportives et de loisirs, etc. L’article relate les explications données à la présence importante de tiques : dérèglement climatique, surpopulation de grand gibier, etc. Les campagnes d’information insistent sur la responsabilité individuelle et les bonnes pratiques : porter des habits couvrants, s’inspecter à l’issue des passages en forêt, etc.
Panneaux de l’ONF à l’entrée de la forêt de Francbois-Bryas. A droite, le panneau d’avertissement sur les tiques
Source : Revue forestière française
S’agissant de l’activité sylvicole de l’ONF, scolytes et chenilles processionnaires font l’objet de protocoles davantage formalisés. Aussi reconnu soit-il, le risque lié aux tiques est relativisé par rapport à d’autres préoccupations tenant au développement économique et à l’usage récréatif des forêts.
Source : Revue forestière française