L’Institut national de recherche et de technologie agricoles et alimentaires

L’Institut national de recherche et de technologie agricoles et alimentaires (INIA) est une agence du gouvernement espagnol, assurant des fonctions de recherche et d’appui scientifique et technique dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Fruit d’une longue évolution des institutions publiques de recherche agricole en Espagne, il a intégré en 2021 le Conseil supérieur de la recherche scientifique (CSIC), principal organisme de recherche public du pays, aux côtés de l’Institut espagnol d’océanographie (IEO) et de l’Institut géologique et minier d’Espagne (IGME).

L’INIA se fixe comme objectif « de soutenir une croissance économique durable et le bien-être de la société par la recherche et l’innovation ». Il est actif dans les domaines des sciences animales, végétales, de la forêt, de l’environnement, de l’agronomie et des aliments. Il assure ses fonctions en appui aux politiques publiques du ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation et du ministère de la Transition écologique et du Défi démographique (dans les domaines de l’évaluation des risques environnementaux pour ce dernier).

Pour mener leurs travaux scientifiques et techniques, les quatre unités et sept départements de l’institut s’appuient sur des centres spécialisés. L’INIA publie dans des domaines variés, comme par exemple sur l’utilisation de plantes aromatiques en technologie fromagère, ou sur la capacité du génotype de blé d’hiver à recycler l’azote, selon différents scénarios. Il réalise aussi des revues de littérature, pour identifier de nouvelles pistes de recherche (ex. bioaccumulation de nanomatériaux dans les poissons) et met à disposition des outils en ligne, comme celui permettant d’explorer les épidémies de SARS-CoV-2 chez les animaux. Enfin, il dispose d’un service dédié au transfert de technologies pour faciliter les contacts des chercheurs avec des acteurs intéressés (publics ou privés) et diffuser les avancées de la recherche.

Amandine Hourt, Centre d’études et de prospective

Source : Inia

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