L’accès aux engrais, condition nécessaire pour la sécurité alimentaire

L’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont publié récemment un bilan du marché international des engrais et des mesures récentes susceptibles de réduire l’accès des pays les plus pauvres à ces intrants. La flambée des prix des engrais observée depuis le début de l’année 2022, imputable à la guerre en Ukraine, à l’augmentation du coût de l’énergie et aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement, se traduit par une disponibilité limitée dans de nombreux pays. Les pénuries devraient perdurer en 2023, menaçant la production agricole et la sécurité alimentaire en particulier en Afrique. La situation est aggravée par les mesures restrictives à l’exportation prises par certains pays (figure). Les deux organisations internationales recommandent d’éviter les restrictions à l’exportation et de tirer parti au maximum des outils de gestion des risques, tels que les swaps sur les contrats d’engrais, produit financier dérivé permettant de réduire l’impact de la volatilité des prix des matières premières.

Types de mesures adoptées par les pays membres de l’OMC sur les engrais, entre le 1er janvier 2021 et le 15 octobre 2022 (en nombre)
Source : FAO et OMC

Source : Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et Organisation mondiale du commerce

 

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