Un rapport de l’UICN sur huile de palme et biodiversité

Un groupe de travail de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), réunissant des experts internationaux, a publié le 26 juin un rapport intitulé Oil palm and biodiversity. S’appuyant sur la littérature disponible, ce rapport analyse la cartographie mondiale de la culture du palmier à huile, les zones de déforestations imputables à cette culture et les impacts potentiels sur la biodiversité, avant d’aborder la gouvernance environnementale et le futur de cette production. Présent dans 43 pays – principalement en Indonésie et Malaisie –, le palmier à huile est la plante la plus cultivée au monde, répondant à une demande croissante en huile végétale. Mais cette culture, très controversée, est souvent présentée comme une menace pour la forêt et la biodiversité tropicale, compromettant notamment la survie d’espèces animales emblématiques comme les orangs-outans. Selon les auteurs du rapport, l’arrêt de la culture des palmiers à huile ne résoudrait pas, à lui seul, le problème de l’appauvrissement de la biodiversité : en effet, ils seraient alors remplacés par d’autres cultures oléagineuses, qui pourraient nécessiter encore plus de terres. Le rapport conclut avec une série de recommandations visant à combler les déficits de connaissance et à améliorer la gouvernance et les politiques relatives à l’huile de palme, afin de la rendre la plus durable possible.

Infographie présentant les utilisations dans des produits du quotidien de l’huile de palme

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Source : UICN

Source : UICN

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