Conférence internationale sur les investissements fonciers internationaux

 Une conférence organisée par l’Institute of Development Studies (IDS) s’est tenue en avril pour faire le point sur la réalité des investissements fonciers internationaux.

Après le rapport de la Banque mondiale sur le sujet, de nouveaux chiffres estiment le phénomène à 80 millions d’hectares dans le monde, dont plus de la moitié en Afrique:

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Il est toutefois très difficile d’avoir des chiffres solides, la plupart des contrats n’étant pas publics, et certains restant à l’étape de la négociation sans jamais se matérialiser.

De nombreuses interventions ont passé en revue les impacts de ces investissements sur les pays d’accueil à partir d’études de cas concrètes menées dans de plusieurs pays de tous les continents.

Parallèlement, l’IDS a publié une édition du Journal of Peasant Studies sur ce thème.

Klaus Deininger, senior economist à la Banque mondiale, y examine les défis représentés par la nouvelle vague d’investissements fonciers.

Olivier De Schutter exprime ses inquiétudes et appelle à aller plus loin que les « codes de bonne conduite ».

Tania Murray Li, professeur d’Anthropologie à l’Université de Toronto, estime que ces investissements ne sont pas susceptibles de réduire la pauvreté ni de créer autant d’emplois que ce qui est souvent avancé.

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