Visions futuristes de l’agriculture
Agrapresse hebdo présente des visions « futuristes » de l’agriculture dont certaines sont réalistes, proches d’une application, et d’autres relèvent davantage de romans d’anticipation
Jean-Marie Séronie, directeur général du CER France Manche et responsable de la veille économique du réseau CER France, envisage tout d’abord l’exploitation agricole de demain : elle ne sera probablement plus gérée par un seul homme maîtrisant tout, du capital à la technique en passant par la commercialisation, mais « flexible », l’exploitant se spécialisant et développant des alliances avec ses voisins ou des prestataires pour s’assurer les meilleures compétences et donc améliorer sa compétitivité.
Des articles passent ensuite en revue des progrès techniques et scientifiques attendus.
L’amélioration génétique ne devrait pas remplacer la sélection, mais être complémentaire, selon François Houllier, directeur scientifique de l’Inra.
Des méthodes alternatives aux produits chimiques de synthèse se profilent pour soigner les cultures, avec des produits comme le sucre ou de l’argile pour lutter contre les parasites, des extraits de plantes contre les moisissures, des champignons symbiotiques qui remplacent les engrais…
Les fermes verticales, substitut au manque de terres agricoles, verront-elles le jour ? les projets, études et concepts autour de ces fermes artificielles sont maintenant légion, mais les réalisations plus rares…
Les serres du futur stockeront les calories de l’été pour les restituer sous forme de chaleur l’hiver. Cette technologie, maîtrisée, commence à s’appliquer aux Pays-Bas, au Canada et en Turquie.
Quant au tracteur de demain, il devrait être plus ajustable aux besoins de l’agriculteur, modulable, et plus écologique.