Ce que le dernier rapport du GIEC dit de l’agriculture

Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a publié le 20 mars une synthèse de son sixième rapport d’évaluation. En 2019, l’agriculture, la foresterie et les autres utilisations des terres sont responsables de 22 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Dans le scénario, pessimiste, d’une augmentation des températures moyennes de 4,4 °C en 2100, l’insécurité alimentaire s’accompagnerait d’une diminution de la production agricole et du dérèglement du cycle de l’eau. Face à ces risques, la réduction de la déforestation des régions tropicales présente le plus fort potentiel d’atténuation total, suivie de la restauration des écosystèmes et des puits de carbone (figure ci-dessous). Par ailleurs, l’agroforesterie, la diversification des cultures et des paysages, la gestion de l’eau, l’amélioration variétale, seraient des mesures d’adaptation efficaces. Enfin, l’évolution des régimes alimentaires et la réduction des pertes et gaspillages contribueraient à réduire de 44 % les émissions de l’alimentation d’ici 2050.

Multiples opportunités d’intensification de l’action climatique
Source : GIEC

Source : GIEC

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