Analyse des effets économiques et sociaux d’une alimentation plus durable

L’Ademe a publié récemment une étude sur les effets économiques et sociaux d’une alimentation plus durable, répondant à l’objectif initial d’« identifier les acquis et les pistes d’études et de recherche pour faire évoluer les pratiques des acteurs de la chaîne alimentaire et les comportements des consommateurs vers plus de durabilité ». S’appuyant sur les données et la littérature existantes, les auteurs ont travaillé sur la valeur sociale de l’alimentation pour les Français (représentations, comportements, etc.), puis se sont intéressés à sa valeur économique et à sa répartition. Enfin, ils ont envisagé l’impact d’une alimentation plus durable sur cette valeur économique, sa répartition, les emplois et les coûts cachés, choisissant pour se faire cinq démarches répondant à différentes dimensions de la durabilité : agriculture biologique, appellations d’origine protégée fromagères, circuits courts de proximité, commerce équitable origine France, projets alimentaires territorialisés (PAT).

Schéma récapitulatif des cinq systèmes étudiés et de leurs combinaisons possibles

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Source : BASIC

La question de la généralisation de ces démarches est posée et des facteurs de réussite et points de vigilance sont identifiés : maintien et développement d’une diversité de modèles intégrant une ou des composantes de la durabilité ; précision et évaluation de cette durabilité ; prise en compte des coûts cachés ; régulation. Les auteurs identifient enfin diverses recommandations à destination des acteurs économiques, des pouvoirs publics, des acteurs des territoires et des consommateurs.

Source : Ademe