Déchets organiques et résidus de culture : un gisement de matériaux pour la construction et une source de valeur à l’échelle des métropoles

L’utilisation de certains déchets organiques solides, dans la fabrication des matériaux de construction plutôt qu’en fermentation ou en amendements organiques, pourrait modifier profondément la chaîne de valeur des produits agricoles. Dans une publication récente, le cabinet Arup en étudie la faisabilité et l’impact à l’échelle d’une ville.

Sur la base d’un inventaire des solutions existantes à partir de sources organiques (canne à sucre, blé, ananas, tournesol, feuilles, etc.), les auteurs mettent en avant des complémentarités entre les acteurs de la construction et de l’agriculture, et le potentiel d’émergence de nouvelles activités économiques à l’échelle de différentes métropoles. Ainsi, 1 tonne de déchets et résidus organiques permet de produire 1 000 m² de panneaux minces.

Schéma d’économie circulaire à partir des productions agricoles et forestières

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Source : Arup

Une simulation est conduite sur la métropole milanaise, prenant appui sur le système de recyclage des déchets organiques solides et sur l’importance de l’agriculture sur ce territoire. Près de 8 millions de m² de panneaux pourraient être produits annuellement, en transformant seulement 10 % des déchets organiques et résidus de culture.

Source : Arup