Modeler les prises alimentaires : publication des résultats d’une méta-analyse
Parmi les résultats de cette méta-analyse, on peut retenir que manger avec une personne à basse consommation peut amener les autres individus à restreindre leurs propres prises alimentaires, cette restriction étant soit perçue comme saine et désirable, soit comme exacerbant des comportements non sains chez les individus à risque de désordre alimentaire. Par ailleurs, manger avec un modèle à consommation élevée peut conduire à une certaine indulgence et à une prise énergétique excessive. Les modèles sociaux semblent toutefois avoir plus d’effets inhibiteurs qu’incitateurs. En conclusion, les auteurs soulignent notamment l’intérêt potentiel de l’utilisation des modèles sociaux pour promouvoir des régimes alimentaires sains.
Julia Gassie, Centre d’études et de prospective
Social Influence