PNUE : The Environmental Food Crisis

Dans ce rapport, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) montre que plusieurs facteurs déjà à l’origine de la crise alimentaire actuelle (sécheresses, biocarburants, prix du pétrole élevés, faibles réserves céréalières et surtout spéculation sur les marchés alimentaires) pourraient s’aggraver au cours des prochaines décennies.

Si aucune mesure n’est prise, d’ici 2050 un quart de la production alimentaire mondiale pourrait disparaître en raison de « ruptures environnementales ». Déjà les rendements céréaliers stagnent et la pêche décline.

Un plan en sept points prévoit plusieurs actions :

– Une réorganisation des infrastructures du marché alimentaire pour une règlementation des prix et la mise en place de filets de protection pour les personnes les plus exposées, garantis par des fonds mondiaux ou des microcrédits pour dynamiser la productivité des petits fermiers dans les pays en développement.

– La suppression des subventions agricoles et la promotion de biocarburants de nouvelle génération, à partir des déchets plutôt que des récoltes primaires, pour que diminue la pression sur les terres fertiles et les écosystèmes critiques comme les forêts.

L’amélioration des techniques de gestion et de récupération des eaux de pluie notamment en Afrique, ainsi qu’une aide destinée aux fermiers qui adoptent des méthodes plus diversifiées et respectueuses de l’environnement (qui favorisent les apports « naturels » de pollinisateurs comme les abeilles ainsi que les réserves d’eau et la diversité génétique) peuvent constituer des mesures à moyen et long termes.

Le PDF téléchargeable à cette adresse (très lourd, beaucoup de photos)